Depuis quelques années le trophée de chasse redevient tendance. Une façon pour les urbains de se réapproprier un bout de nature et de renouer avec des pratiques ancestrales sans doute inconscientes. Cependant aujourd'hui, il est en carton ou en bois (comme ceux proposés aujourd'hui chez Westwing).
Au 17eme siècle, le trophée était l'apanage de l’aristocratie, qui exposait dans des cabinets de curiosités leurs exploits en safari ou à la chasse à courre. Peu à peu la taxidermie, art funéraire qui a pour principe de rendre aussi réaliste que possible l’animal mort, s'est progressivement démocratisée avec pour principal demandeur ...le chasseur. Il n'était pas rare de voire encore dans les années 80 des têtes de sangliers ou de biches dans les salons des français. Mais les modes changent...bien qu'elles ne disparaissent pas complétement.
Certaines grandes fortunes ou quelques nouveaux riches s'offrent encore des safaris en toute l'égalité et tentent d'importer les trophées de grands prédateurs ou d'animaux sauvages. La convention de Washington interdit cependant toute importation d'animaux en danger d'extinction et les pays européens interdisent aujourd'hui l'importation de trophée suite à de nombreux scandales révélés par facebook. Parce que la chasse tient aussi de l’exhibitionnisme, le fait de tuer un animal pour son simple plaisir ne suffit pas...il faut le montrer au monde...un salon est un espace trop restreint, les réseaux sociaux eux sont trop tentants.
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